Inter Milan - AS Roma : 0-1
Dans un Giuseppe-Meazza bouillant, l'Inter Milan recevait l'AS Roma pour un match capital de la 34ᵉ journée de Serie A. Dès l'entame, les Nerazzurri imposaient une grosse intensité et croyaient ouvrir le score par Davide Frattesi dès la 6ᵉ minute, mais son but était finalement annulé pour hors-jeu.
Le match basculait peu après lorsqu’à la 11ᵉ minute, Benjamin Pavard, blessé au pied, était contraint de quitter ses partenaires, affaiblissant considérablement la défense intériste. Profitant de cette période de flottement, la Roma ouvrait le score à la 22ᵉ minute grâce à Matías Soulé, opportuniste après un ballon mal repoussé dans la surface.
L'Inter tentait de réagir mais manquait cruellement d'efficacité. Lorenzo Pellegrini, Bryan Cristante, puis Nicolò Barella s'illustraient sans parvenir à tromper la vigilance de la défense romaine. Malgré quelques sursauts offensifs, notamment par Denzel Dumfries qui se créait deux occasions sérieuses en seconde période, l'Inter ne parvenait pas à égaliser.
La Roma résistait jusqu’au bout grâce à une organisation défensive sans faille et de gros efforts physiques au milieu de terrain, incarnés par un excellent Manu Koné. Le coup de sifflet final confirmait la victoire des Romains, qui grimpaient provisoirement à la 5ᵉ place de Serie A, en renforçant leurs ambitions européennes.
Pour l'Inter, cette défaite à domicile, après une élimination cuisante en Coppa Italia, soulignait les limites physiques et mentales d'un groupe en difficulté à l'approche des demi-finales de Ligue des Champions.
Torino - Napoli : 0-2
Dans la foulée du revers de l’Inter, Naples avait l’opportunité de frapper un grand coup dans la course au titre en se déplaçant sur la pelouse du Torino. La formation dirigée par Antonio Conte n'a pas laissé passer sa chance.
Dès la 7ᵉ minute, Scott McTominay ouvrait le score pour les Napolitains d’une frappe maîtrisée dans la surface, confirmant la supériorité technique et tactique des visiteurs. Avant la pause, l’Écossais s’offrait même un doublé à la 41ᵉ minute, concluant une superbe action collective.
La seconde période était gérée de manière très professionnelle par Naples, qui contrôlait les débats sans jamais être sérieusement inquiété par un Torino trop imprécis offensivement. Les Napolitains faisaient preuve d'une grande maîtrise, affichant un visage sérieux et appliqué, idéal pour un prétendant au Scudetto.
Grâce à ce succès logique, Naples s’emparait seul de la tête du championnat avec trois points d’avance sur l'Inter, désormais deuxième. Avec un calendrier final très favorable, et face à un concurrent direct en perte de vitesse, Naples voyait s'ouvrir grand la voie vers un quatrième titre de champion d'Italie.
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