
Iga Świątek a remporté pour la première fois de sa carrière Wimbledon, en infligeant une défaite historique à Amanda Anisimova en finale. La Polonaise n’a laissé aucune chance à son adversaire, s’imposant 6-0, 6-0 en moins d’une heure sur le Center Court.
Une finale à sens unique
Pour sa première finale en Grand Chelem, Amanda Anisimova n’a jamais réussi à entrer dans le match. Visiblement tendue par l’enjeu, l’Américaine a multiplié les fautes directes et a rapidement concédé le double puis le triple break face à une Świątek solide et agressive. Résultat : une première manche expédiée en 25 minutes sans inscrire le moindre jeu.
Un record qui fait mal
La seconde manche n’a pas permis à Anisimova de se relancer, concédant encore une fois son service dès le premier jeu. Świątek a gardé le contrôle total du match, sans baisse de régime, laissant son adversaire impuissante. L’Américaine devient ainsi la première joueuse depuis Natasha Zvereva en 1988 à Roland-Garros à ne pas inscrire un seul jeu en finale de Grand Chelem.
Świątek, reine des trois surfaces
Avec cette victoire, Świątek décroche son sixième titre en Grand Chelem en autant de finales disputées, tout en devenant la seule joueuse en activité à avoir remporté un Majeur sur dur, terre battue et gazon. Un retour éclatant pour la Polonaise qui n’avait plus gagné de titre depuis Roland-Garros 2024.
Leçon et avenir pour Anisimova
Pour Amanda Anisimova, cette finale sera un apprentissage brutal à ce niveau, mais elle confirme qu’elle a retrouvé son meilleur niveau après des saisons compliquées. À seulement 23 ans, elle aura d’autres occasions de briller, mais cette première finale restera comme un passage difficile face à la meilleure Świątek possible.
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