Le Thunder gronde et égalise face aux Pacers (1-1)

Publié le 9 juin 2025 à 06:08

Oklahoma City a répondu avec autorité après sa défaite cruelle dans le premier match. Dimanche soir, porté par son public et un Shai Gilgeous-Alexander impérial, le Thunder s’est imposé 123-107 face à Indiana, revenant à une victoire partout dans cette finale NBA.

Shai Gilgeous-Alexander confirme son statut de MVP

Une nouvelle fois, Shai Gilgeous-Alexander a été le patron. Le meneur canadien a livré une prestation exceptionnelle : 34 points, 5 rebonds, 8 passes, 4 interceptions et 1 contre. Sur ses deux premiers matchs de finales NBA, il totalise 72 points, une performance inédite à ce stade.

Implacable à mi-distance, toujours juste dans ses choix, SGA a dicté le tempo du match, imposant son rythme aussi bien en attaque qu’en défense.

« J’ai eu l’impression que nous avons été les agresseurs ce soir, du début à la fin », a déclaré le coach du Thunder, Mark Daigneault.

Un collectif à plein régime

Le Thunder a brillé par son jeu collectif. Quatre autres joueurs ont franchi la barre des 15 points :

  • Alex Caruso : 20 points
  • Jalen Williams : 19 points
  • Aaron Wiggins : 18 points
  • Chet Holmgren : 15 points

C’est la première fois depuis les Raptors de 2019 qu’une équipe aligne cinq joueurs à 15 points ou plus dans un match de finales NBA. Le ballon a bien circulé, la défense a été agressive, et chaque joueur a apporté sa pierre à l’édifice.

Des Pacers en perte d'efficacité

Indiana, porté lors du Game 1 par un Tyrese Haliburton décisif, a cette fois été plus discret. Le meneur a inscrit 17 points et délivré 6 passes, mais sans véritablement peser sur le match. L’adresse à trois points a également chuté : 14 sur 40, soit 35 %, contre 46 % lors du match précédent.

Rick Carlisle a souligné la difficulté à pénétrer la raquette adverse :

« Ils sont excellents pour fermer l’accès à la raquette. Il faut qu’on trouve un moyen d’y faire circuler la balle. Cela demande d’abord un stop en défense ou un rebond... c’est une tâche difficile. »

Haliburton a renchéri :

« On a toujours l’impression qu’il y a cinq joueurs autour de nous dès qu’on approche du panier. »

Le tournant du match

Après un début de match équilibré, le Thunder a pris les devants dans le deuxième quart-temps, profitant des pertes de balle des Pacers et de l’efficacité offensive de Wiggins et Gilgeous-Alexander. Indiana a bien tenté de réagir avec une série de 10-0, mais l’écart était creusé : 59-41 à la pause.

Une domination maîtrisée jusqu’au bout

Le Thunder a ensuite maintenu l’écart, notamment grâce à la connexion entre Isaiah Hartenstein et Chet Holmgren, conclue par un alley-oop spectaculaire. Le quatrième quart-temps a été parfaitement géré, malgré un dernier éclat individuel signé Myles Turner avec un dunk puissant à une main.


Cap sur Indianapolis

La série se déplace désormais à Indianapolis pour les matchs 3 et 4, prévus mercredi et vendredi. Le suspense reste entier, chaque équipe ayant montré sa capacité à dominer. Cette finale NBA s’annonce plus indécise que jamais.

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