Le Thunder d’Oklahoma City a pris un avantage crucial en finale NBA 2025 en remportant le match 5 face aux Indiana Pacers (120-109) dans une atmosphère électrique à domicile. La franchise est désormais en tête 3-2 dans la série et se trouve à une seule victoire d’un premier titre NBA depuis son arrivée à Oklahoma en 2008, après avoir été championne en 1979 sous le nom des Seattle Supersonics. La première balle de match se jouera jeudi à Indianapolis, avec une éventuelle manche 7 prévue dimanche à Oklahoma City.
Dès les premières minutes, les hommes de Mark Daigneault ont imposé leur rythme. Leur défense a étouffé les Pacers et provoqué une série de pertes de balle – 7 dans le seul premier quart-temps – qui ont permis au Thunder de prendre rapidement le large. À la pause, l’écart était déjà de 14 points (59-45), notamment grâce à une prestation défensive aboutie et à la réussite retrouvée à longue distance (43,8% à trois points). Cette solidité a été renforcée par un collectif parfaitement huilé, orchestré par Shai Gilgeous-Alexander, une nouvelle fois essentiel (31 points, 10 passes décisives).
Mais comme souvent dans ces playoffs, Indiana a refusé d’abdiquer. Portés par un excellent Pascal Siakam (28 points) et un T.J. McConnell incisif (13 points dans le 3e quart-temps), les Pacers sont revenus à seulement deux points à un peu plus de huit minutes de la fin, rappelant leur incroyable retour lors du match 1. Cependant, l’effort consenti pour revenir s’est payé cher en fin de partie. Affaibli par une blessure au mollet, Tyrese Haliburton a été méconnaissable (0 sur 6 au tir, 4 points sur lancers francs). Incapables de rester propres dans les moments clés, les Pacers ont concédé quatre pertes de balle consécutives à six minutes du terme, immédiatement sanctionnées par huit points du Thunder.
La performance de la soirée est cependant à mettre au crédit de Jalen Williams. Le jeune ailier de 24 ans, surnommé "J-Dub", a réalisé un match de référence avec 40 points, 6 rebonds et 4 passes, prenant feu dans les moments cruciaux et soulageant Gilgeous-Alexander en attaque. Son agressivité vers le cercle, combinée à une adresse constante, a fait basculer la rencontre. Pour sa troisième saison en NBA, il prouve qu’il est bien plus qu’un lieutenant, devenant une pièce maîtresse dans cette campagne historique d’OKC.
Du côté d’Indiana, la frustration était palpable. Rick Carlisle, furieux contre l’arbitrage en début de match, a regretté la fébrilité de son équipe dans les moments décisifs. Les 23 pertes de balle pour 32 points encaissés en contre-attaque ont anéanti les espoirs de renversement, malgré un sursaut collectif. Il faudra désormais une performance exceptionnelle des Pacers à domicile pour prolonger cette série et espérer un match 7.
La rencontre a, encore une fois, illustré l’intensité de cette finale, entre deux équipes jeunes, talentueuses, et au style résolument opposé. Le Thunder, porté par une défense disciplinée et un collectif rodé, se rapproche d’un titre que la ville attend depuis plus de 15 ans. Le Game 6 s’annonce brûlant : OKC peut conclure et marquer l’histoire, tandis qu’Indiana tentera un dernier baroud d’honneur devant son public.
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