
Sur le Red Bull Ring, McLaren a démontré sa supériorité en signant un doublé maîtrisé avec la victoire de Lando Norris, devant son coéquipier Oscar Piastri. Charles Leclerc a pris la troisième place, offrant à Ferrari un podium précieux dans un Grand Prix marqué par la domination des monoplaces papaye et un départ mouvementé.
Départ retardé et incident en piste
Dès le tour de formation, Carlos Sainz a rencontré un problème pour démarrer, entraînant l’avortement du départ initial. Après plusieurs minutes de flottement, une Williams a pris feu dans la voie des stands, forçant un retard supplémentaire de quinze minutes avant le véritable départ de la course.
Dès l’extinction des feux, Oscar Piastri s’est illustré en dépassant d’abord Charles Leclerc, puis son coéquipier Lando Norris, affichant immédiatement le potentiel des McLaren sur ce tracé.
Un accrochage a eu lieu dans les premiers virages lorsqu’Andrea Kimi Antonelli a raté son freinage, percutant Max Verstappen et contraignant le Néerlandais à l’abandon. Cet incident a provoqué l’intervention de la safety car, relançant la course dès le quatrième tour.
Une bataille interne McLaren autorisée
À la relance, Norris a repris la tête, mais Piastri est rapidement revenu dans ses roues. L’équipe McLaren a choisi de laisser ses pilotes se battre librement, offrant une bataille stratégique et rythmée entre les deux hommes, tandis que Charles Leclerc restait en embuscade à trois secondes derrière eux.
Pendant ce temps, George Russell et Lewis Hamilton se sont livrés à une lutte serrée pour la quatrième place, animant l’arrière du groupe de tête.
Gestion des arrêts et stabilisation du classement
Au 19e tour, George Russell a initié la première vague d’arrêts parmi les leaders en chaussant des pneus neufs, rapidement imité par Norris au 21e tour. Piastri a prolongé son relais jusqu’au 24e tour avant de ressortir derrière son coéquipier. Ferrari, de son côté, a calqué sa stratégie sur celle de McLaren en effectuant ses arrêts peu après, Leclerc repartant derrière Fernando Alonso avant de rapidement récupérer sa place.
Dès lors, les positions se sont figées en tête, McLaren conservant une avance solide d’environ six secondes sur Leclerc, tandis que Ferrari ne parvenait pas à réduire l’écart malgré une gestion prudente des pneumatiques.
Fin de course contrôlée par McLaren
Dans le dernier tiers de course, Leclerc et Hamilton ont tenté une stratégie agressive en chaussant des pneus mediums au 50e tour, ce qui a contraint Norris et Piastri à répondre immédiatement pour conserver leur avantage stratégique.
Malgré un rapprochement de Piastri dans les dix derniers tours, la hiérarchie n’a pas changé. Lando Norris, appliqué et rapide, a conservé la tête jusqu’au drapeau à damier, décrochant une victoire méritée et un précieux succès dans la lutte au championnat. Piastri a assuré le doublé pour McLaren, démontrant une nouvelle fois sa régularité et sa vitesse sur un circuit favorable à l’équipe britannique.
Charles Leclerc complète le podium, sauvant les points importants pour Ferrari, tandis que les Mercedes de Russell et Hamilton terminent en retrait, après une course marquée par un rythme solide mais insuffisant pour rivaliser avec les McLaren.
Conclusion
Ce Grand Prix d’Autriche marque un tournant dans la saison, confirmant la montée en puissance de McLaren, capable d’imposer son rythme face aux Ferrari et aux Mercedes. Norris signe un succès essentiel dans la dynamique de l’équipe et dans sa quête de régularité, tandis que Piastri continue d’affirmer sa place comme l’un des pilotes les plus prometteurs du plateau.
L’abandon de Max Verstappen après l’accrochage avec Antonelli offre également une opportunité aux autres équipes de réduire l’écart au championnat, laissant entrevoir une suite de saison ouverte et compétitive.
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